16 avril 2008
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Souvent elle se demandait pourquoi?
Pourquoi, ses rêves?
Pourquoi?
pourquoi, son imagination errait entre
douceur, désir, tendresse, amour, caresses, plaisir, câlins?
Et c'est ainsi qu'elle regardait la page blanche,
la page bleutée de l'écran,
rêvant, la mer ou l'océan, un jardin ou un parc,
un regard, une voix, réels ou imaginaires,
qui peut le dire?
Alors doucement, les premières lettres s'alignaient, s'ordonnaient,
pour composer le premier mot.
les pièces du puzzle, les mots se mettaient en place.
Les puzzles, les phrases, comme des petits wagons se mettaient à la queue leu leu,
Les puzzles, les phrases, comme des petits wagons se mettaient à la queue leu leu,
et racontaient le doux rêve éveillé
plein de tous ces bonheurs, idéalisés, beaux à en pleurer.
Alors le point de la dernière phrase mis,
Alors le point de la dernière phrase mis,
épuisée elle relisait la musique de ses verbes.
Elle relisait, non pas pour changer les mots,
mais ce rêve lui permettrait de survivre jusqu'à la prochaine fois.
Et parce qu'on la veut gaie, souriante, heureuse,
elle se redressait, son visage se détendait
et son merveilleux sourire revenait.
Seul l'ami attentif pourra voir
la mélancolie de son regard l'espace d'un instant.