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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 10:35

Bruno Catalano, exposition à la galerie d'Art des Champs Elysées


C'est à la sortie du restaurant que je me suis retrouvée dans un monde futur...
Flannant dans la galerie, à cette heure tardive peu fréquentée, je me suis arrêtée pour discuter avec ce bataillons d'êtres en retour du futur.
Dans ce grand halle couvert de marbre au décor épuré, leurs petites valises à la main, il ne semblaient pas perdus, juste un peu étonnés de me voir ainsi affublée. Moi et mon sac à main ridiculement petit et puis cette silhouette si symétrique.
Sans que je sache comment ils s'étaient déplacés je me trouvais entourée de ces fantômes quand l'un me demanda. "Comment avez-vous pu mettre votre valise ainsi?" Et chacun d'eux essayant avec des gestes raides d'incérer leurs bagages à la place de leurs ventres dans des bruits d'engrenage mal huilé. Mes oreilles écorchées par le vacarme amplifié par le vide du décor, je les priai d'arrêter: "vous allez vous blesser! arrêter!" Tous les visages me regardaient bien qu'impassibles, avec incomprehension:"Blesser?" et preque de la pitié. Le plus grand d'entre eux, tendit la main vers mon ventre et appuya. Surpris il retira sa main. Mais je remarquais aucun changement d'expression sur son visage. Pourtant, je percevais leurs émotions, comme si j'étais télépathe.
Ils avaient repris leurs places et je voulus savoir où ils avaient l'intension de partir avec leurs valises. De nouveau le plus grand qui me répondit ou plutôt me questionna :"savez-vous quand passe le train?"


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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 14:07

Quelques jours de vacances, sans ordinateur, juste un carnet et un crayon...

Il était une fois ... un lutin joli, et tellement joli que tout le monde l'appelait "Bello". Ce jour-là, Bello qui n'a pas le temps de s'ennuyer, décide de partir en promenade, juste comme un rêve, doux, bleu, aérien, mélodieux, une promenade dans le petit bois des Songes. Comme une impression de transparence, le chemin semble monter ver le ciel, et pourtant c'est sans effort que Bello le parcours. Le soleil brille comme un grand éclat de rire qui n'en finit pas, rien de criard, non, un éclat de rire qui coule comme un ruisseau. Les arbustes qui bordent le chemin ont des formes de bonne humeur, tout en rondeur, pas d'angles aigus, ni obtus d'ailleurs. Le lutin s'approche d'un buisson, quand il tend la main les feuilles roses s'écartent et une magnifique framboise , jaune d'or vient se glisser dans sa main qu'elle remplit bien! Le lutin fait une révérence en riant, et le feuillage se referme. Bello continue de suivre le chemin tout en mordant à pleines dents dans la framboise très juteuse. Les papillons se posent de fleur en fleur et quand ils survolent notre ami, se secouent et le parfument d'une pluie de pollen. Enfin le petit bois des Songes apparaît et Bello dit bonjour à tous ses amis les arbres dont les troncs se fendent de grands sourires. Seul le vieux chêne, Boisdur, ne sourit pas, son âge a fait tant de rides dans son écorce qu'il ne peut plus sourire, seul son regard montre le bonheur qu'il a de voir son jeune ami. Quittant le chemin, Bello se dirige vers la clairière pour en faire le tour et dire à chacun un petit mot gentil. Près du vieux chêne, une pierre creuse a retenu la rosée du matin et une nichée de mésanges s'y ébat.
Boisdur soupire, se rapelant sa jeunesse et les jeux des oiseaux dans ses branches, maintenant il ne peut plus guère bouger, ses branches étant trop lourdes. Bello qui l'a entendu lui demande pourquoi il soupire. Le vieux chêne, lui raconte comment les oiseaux et lui s'amusaient quand ses branches étaient tendres comme des roseaux. Bello est très intrigué, Boisdur est le seul vieil arbre du bois des Songes. Boisdur lui explique que c'est un accident qui l'a fait vieillir que sans cela il serait resté comme les autres arbres, dans la force de l'âge, aux couleurs bariolées, et pas avec ces couleurs bizarres, un tronc marron foncé qui ne sourit pas, un feuillage vert foncé et des glands qui ne grandissent pas et restent marron au lieu de prendre cette jolie couleur rose framboisier, comme ceux de ses frères.
Bello est trés intrigué et se demande quelle remède pourrait rendre à son vieil ami un peu de cet entrain qui le rendrait heureux.
Bello soupire et promet de revenir voir Boisdur. Il s'allonge sur le tapis de mousse bleu aigue-marine qui commence à verdir au pied du vieil arbre...
Au loin une voix douce l'appelle:
-Bello, Bello, c'est l'heure de te lever, tu as école aujourd'hui!
-oui ... oui ... Bonjour Mamina, j'ai fait un drôle de rêve.
-Allez dépêche-toi, tu me raconteras ce soir, sinon tu vas être en retard.

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 06:51
Viens, près de moi,
Et regarde comme elle est belle.
Elle me facine, m'hypnotise.
Tiens moi la main.
Retiens moi.
Je l'aime.
Je veux sa colère.
Viens marchons!
Tu verras comme elle est douce.
Elle nous bercera dans ses bras.
Nous emmenera
Voir l'océan
Et faire le tour de la Terre.
Et comme c'est un rêve,
ouvre les yeux.
Marche avec moi et
Prends ma main.
Tu ne sentira pas le froid.
Je n'ai plus de larmes,
Tu es prés de moi.
Au creux de son lit
nous nous aimerons!
 
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 09:11
J'aime à imaginer le parc du château de Versailles déserté par les visiteurs...
Les jardins à la français immuables tirent leurs lignes géométriques. Les arbustes taillés, domptés gardent ce lieu rempli de sérénité. Les buis tels des régiments d'infanterie dans un défilé de 14 juillet font barrage à toute intrusion.
Au milieu du carré de pelouse où pas un brin ne dépasse des autres, je m'imagine en trouble-fête, non plutôt trouble-harmonie, installant ma chaise longue, mon parasol et ma glacière en plein milieu. Seule au milieu de toute cette rigueur soit disant harmonieuse. Juste moi et la nature. J'inviterais peut-être un ami pêcheur qui s'installerait au bord du grand canal, discutant de ses prises avec le héron.
Et puis à la nuit tombante nous errerions dans ces lieux et y observerions les fantômes. Quelques têtes couronnées en-peruquées errant autour du petit Trianon, pour certaines bien droite sur les épaules parfumées et poudrées, pour d'autres un peu égarées sous les bras. Et il y aurait les visages masqués des conspirateurs, les mains enchaînées, entraînés vers l'oubli de la Bastille. Nous ririons des dames se laissant aller à quelques besoins naturels ou se laissant trousser debout sous les escaliers. Et les ombrelles souillées par le contenu des vases de nuit que les femmes de chambre jettent par les fenêtres.

Puis nous disparaîtrions par la petite porte au fond du parc, cachée par quelques buissons échappés des cisailles du chef-jardinier des lieux.
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Le jardin de Mélodie

Toi, l'ami qui vient me lire,

Ici, tu es libre.
Tu peux juste passer le long de la clôture,
entrouvrir la petite porte,
ou bien venir t' asseoir sur le banc,
Coin-de-jardin.JPG t'imprégner des senteurs fleuries
des arbres de l'amour et de l'amitié,
des fleurs parfumées
De tendresse, de plaisir et de douceur
Reste, je te rejoindrais
à l'ombre des arbres
pour te donner la quiétude et la sérénité,
et si tu es bien, accepte quelques fleurs... 
Mon ami Sophocle,
ici tu verras comme
"il est doux de perdre la conscience de tes malheurs",
dis moi quand tu seras de passage!
Juste un signe qui sera
une graine de bonheur dans mon jardin! 

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