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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 10:30

 

 

Hier, aujourd’hui ! Le temps passe.

Les jours se ressemblent ou pas. 

Heureux aujourd’hui,

On voudrait que ce jour n’est finisse plus.

Malheureux au présent,

On espère que ce soit vite au passé.

La nuit comme écrin de velours noir,

Ne sait que changer aujourd’hui en demain.

Demain

Nuit trop courte

Pour effacer la douleur des cœurs,
Longue nuit d’insomnie

Où demain est attendu avec impatience

Quand enfin elle s’éclaircit.

Dans la nuit, les minutes s’étirent

Comme des morceaux d’élastique,

Tantôt courtes et l’espoir revient,

Tantôt longues, interminables

Pour nous rappeler à l’ordre

Dans le désordre de nos idées noires.

L’aube pointe une lueur rose orangé,

Tous les espoirs reviennent

Pour ce jour nouveau naissant,

La tristesse, peut-être s’éclipsera avec l’aurore.

Enfin ! Demain est aujourd’hui,

Hier, usé par une nuit blanche

Meurt drapé dans le linceul des idées noires.

 

 

08-2011 © Mélodie-M

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 05:00

 Pour le défi N°37 de  la ruche proposé par l' Abeille50

 

  

Parmi tous ses mots, pour ses baisers, et je les veux tous, quelques uns ont retenu mon attention. 

 

Attentif, pour un baiser, savoir où, quand et comment le donner.. baiser-Rodin.jpg

Audacieux, oui la tentation est trop grande

Aventureux, le désir vers le plaisir.

De bon sens, vraiment? Que cela vient-il faire dans un baiser?

Bouillant, passionné.

De confiance, le baiser qui essaie, qui tente.

Cabochard, le baiser jeu.

De caractère, le baiser qui assure, qui désire.

Casse cou, le baiser fonceur, agence tous risques.

Sens du détail, le baiser délicat, découvreur.

Écoute, le baiser attentif qui sera donné au bon moment, au bon endroit...

Efficace, le baiser qui fait chavirer.

Endurant, plus longue est l'attente, meilleur est le plaisir.

Enthousiaste, dans la joie et la bonne humeur.

Entier, un baiser sans partage.

Entreprenant, sans hésitation et hardi.

Explosif, qui déclenche un feu d artifice.

Fougueux, apanage de la jeunesse, la fougue revient avec le désir. 

Gauche, un rien de maladresse m’attendrit.

Intimité, à deux! 

Indomptable, un défi?

Infatigable, intéressant...

Lent, des avantages... 

Maître de soi, vraiment?

Patient, une qualité!

Raide, heureusement!

Respectueux, pas trop juste le bon respect.

Redoutable, mais pas redouté.

Prend des risques, le sel de la vie!

Sage,  pas tout le temps...amants.jpg

Timide, je veux voir...

Vertueux,  un baiser vertueux ça n'existe pas!

viril, la moindre des choses.

Volontaire, ce n'est pas une obligation,

Zélé, pas trop quand même.

 

Et pour finir, un tendre baiser...

 

09-2010 © Mélodie-M

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 10:10

tartuffe[1]

Pour le défi N°37 de  la ruche

 

Il avait fait des pieds et des mains.

Il était dans mes jambes.

Histoire de se mettre en jambes,

il faisait des ronds de jambes.

ça me faisait vraiment une belle jambe!

Il me proposa une partie de jambes en l'air.

Devant tant d' audace,

J'en eu les jambes coupées,

Je pris mes jambes à mon cou,

Il avait pensé prendre son pied,

Mais il s'en alla la queue entre les jambes.

 

09-2010 © Mélodie-M

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 10:00

 

 

Silence. Le silence a envahi le théâtre. Le visiteur vêtu de sombre dissimulé dans un recoin, attend la fin de la ronde du pompier. Dans la salle plongée dans le noir, les fauteuils repliés sont endormis. Rien ne viendra plus les déranger. Pas un grincement, pas un craquement du vieux parquet couvert de moquette cramoisie usée, le pompier de service s’éloigne et le bruit de ses bottes résonne dans les cintres.

Le visiteur traverse la salle en marchant comme une danseuse. Derrière le rideau la scène semble immortalisée comme sur une photographie. Des odeurs de vieux meubles, de bougie éteinte et de poudre de riz flottent dans l’air. Le décor très dépouillé a oublié les rires et les larmes des comédies et tragédies.

Au milieu de la scène un projecteur oublié éclaire d’une lumière crue le parquet ciré et dessine au milieu d’un halo les formes du seul meuble présent : une commode. Dans ce silence pesant, le visiteur surprend alors des soupirs et des murmures comme dans un dortoir de pensionnat après l’extinction des feux.

Côté jardin, le visiteur caché dans un pli du rideau, le regard fixé sur la commode la contemple en train de s’agiter et de soupirer tandis que les tiroirs s’ouvrent et se ferment martelant le tempo d’une musique militaire imaginaire. Sur la tablette un petit cake rassi, un peu bousculé, tremble sur sa soucoupe.

Côté cour, un souffle d’air frais fait voler des paillettes de poussière et dévoile quelque mouvement. La lueur timide et tremblotante d’une bougie apparaît.  Le visiteur s’enfonce un peu plus dans les replis du rideau poussiéreux.  De l’autre côté de la scène une silhouette évanescente avance. Elle glisse plutôt qu’elle ne marche. Irréelle, une jeune femme vêtue d’une longue tunique de soie blanche se dirige vers la commode. Elle pose le bougeoir près du cake. Seul, le souffle d’air devenu glacé fait penser à un mauvais rêve. La jeune femme se tourne alors vers la salle, le visage inexpressif. Elle salue des spectateurs fantômes d’une autre époque. En tendant l’oreille attentivement, le visiteur entend les applaudissements et les bravos. Comédienne, elle se redresse, le sourire de la Joconde aux lèvres et se retourne face au visiteur.

Toujours avec ce sourire énigmatique, elle dénoue le ruban de la tunique de soie qui tombe à ses pieds, dévoilant ce corps de sylphide et en caressant les courbes. Le visiteur retient son souffle. Sa main libre de tout mouvement ébauche un geste vers le corps de rêve. Il  imagine sa main se promenant sur le front lisse de l’elfe, dessinant le visage. Il pose ses lèvres sur une joue pour un tendre baiser. Sa longue main dessine la fragilité du cou et se pose sur l’arrondi d’une épaule nacrée. La pesanteur se faisant ressentir, elle se glisse vers le galbe d’un sein fièrement dressé. L’homme ne ressent plus le froid. Une vague de chaleur inonde son corps et lui fait creuser les reins. Il  voudrait s’approcher, la toucher vraiment mais ses pieds restent rivés au sol comme chaussés de plomb. 

Eve comme au premier jour se retourne vers la commode.  L’homme ébahit voit de nouveau les tiroirs de la commode s’exciter. La belle s’élève au dessus de la commode, puis s’affaisse et disparaît dans le grand tiroir. Le visiteur regarde ébahi la commode. Comme dans un tour de magie, sous les ordres de Mary Poppins, les tiroirs se mettent de nouveau en action bruyamment et ne dévoilant pas leur contenu.   Soudain le tiroir du haut est interrompu, un bras d’albâtre essaie de s’échapper.  Puis c’est au tour du grand tiroir de rester entrouvert. Un autre bras tente de s’évader et la tête de la belle sylphide émerge. On ne voit que le haut du visage animé par un coup d’œil curieux au dessus du bord du tiroir.

Le visiteur immobilisé, reste bouche bée. Secouant la tête, il fait un pas sur la scène, le cuir de ses chaussures craquant. Le projecteur s’éteint. La sonnerie de lever de rideau émet un son aigrelet. Venu d’un autre monde, une lueur blafarde n’éclaire pas la scène. C’est ce moment que choisit la voix radiophonique pour annoncer : « Vous êtes sur France Inter. Il est 7h. 

 

Mélodie M © 09-2010

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 10:00

Pour les Poudreurs d’escampette, écrire une carte postale

 

Chers parents

Comme c'est la première fois que vous me laissez seule à la maison  pendant vos vacances, je vous  envoi ce petit mail pour vous donner de mes nouvelles. Tout va bien depuis votre départ.

J'espère que votre voyage à travers les USA se passe bien.

Maman, pour la nourriture, ne t'inquiète pas. Je suis allée chez Picard acheter des pizzas et de temps en temps je vais chez Mac Do. Le midi je mange "équilibré" à la cantine.

Pour mon inscription à Sciences Po, Mon dossier est complet et je suis acceptée.
Au boulot ça se passe bien. C’est plutôt cool. On est un groupe de stagiaires et on n'arrète pas de se marrer Je me suis fait de nouveaux copains très sympas.

Il y a Karim, Hamed et Salim. Et pour les filles Malika et Hamina. Hamed est kabyl, c'est un beau blond aux yeux vert clair.

Papa, Eglantine, la fille de ton collègue... Bof bof

Vendredi soir, on a fait une soirée. Karim est venu avec des potes, Hamed s'était chargé de la boisson et les filles de la bouffe.

Salim qui s'y connaît en musique et a apporté son matériel de D.J qu'on avait installé sur la pelouse dans le jardin. Mais on a dû rentrer, les voisins (Marie-Sophie et Charles-Henri) ont appelé les flics. Après leur passage on s'est installé dans le garage et tout s'est bien passé. Hamed avait un peu bu, je n'ai pas voulu qu'il prenne sa voiture, alors il a dormi dans la chambre d'amis. Hamina et Malika qui étaient venues avec lui sont restées. Elles ont dormi dans votre chambre, c'est la seule dont les lits étaient faits.

Samedi Salim est venu reprendre son matériel. On a bien rigolé, il n'arrivait pas à tout rentrer dans son Berlingo et on a dû en mettre dans la voiture d'Hamed. On s'est vraiment éclatés.

Désolée, maman, on a cassé la potiche de l'entrée, tu sais celle avec des dragons et des chinoiseries. Mais ne t'inquiète pas avec Hamed on est allé dans le 12ème arrondissement y avait presque la même à 15€.

Papa, avec la platine du D.J, c'était un peu juste pour passer entre le mur et la voiture, alors on l'a passée par dessus mais on se marrait tellement qu'on l'a lâchée. On a un peu rayé la peinture de la Bentley au niveau de l'aile arrière. Lundi, un pote de Salim qui s'y connaît en carrosserie est venu chercher la voiture pour faire une retouche de peinture. Il ne m'a rien fait payer, alors je lui ai prêté la voiture pour la soirée ça lui a fait super plaisir.

Hier on devait aller voir le feu d'artifice à Paris. Mais on s'est pas retrouvé, il y avait beaucoup de monde place du Trocadero et leurs portables ne répondaient pas.

Ce matin, les flics sont passés voir si tout se passait bien, mais j'ai pas bien compris, ils ont examiné la voiture sur toutes ses coutures et ils ont même relevé les empreintes digitales. Ils m'ont posé des questions sur mes potes. Ils m'ont demandé vos n° de téléphone pour vous appeler et ils m'ont dit qu'il fallait que je passe au commissariat pour voir si je reconnais mes potes dans leur fichier. Je suis inquiète, je ne les ai pas revu au boulot, j'espère qu'ils n'ont pas eu un accident.

C'est tout pour aujourd'hui.  
Ne vous inquiétez pas, je vous tiens au courant.

je vous embrasse.

Votre grande fille

Magali

 

 

08-2010 © Mélodie M

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 05:00

 

Pour le défi 36 de la Ruche des beaux mots

 

Tu es là tout contre moi.

Nous marchons sur le sable,

Serrés l'un contre l'autre.

Le fracas des vagues nous empêche de parler.
Le soleil semble regretter de devoir se coucher.
De temps en temps tu te penches vers moi,

Tu murmures des mots tendres, des mots d'amour,

des "je t'aime".

Doucement tu m’embrasses,

D'un baiser merveilleux, langoureux et passionné

Qui promet le paradis du plaisir.

Tu me tournes vers toi, pour dire, "viens!"

Mon corps frissonne des promesses contenues dans ce petit mot.

Le soleil nous fait un dernier clin d'œil, et nous dit « à demain ».

Les surfeurs regagnent la plage.
Les vagues inlassables continuent de se casser sur le sable.
Tu me prends la main pour courir vers notre nid,

Caché sous les arbres de la pinède.

Et nous rions ensemble de bonheur.
Amour.

 

(08/2010) © Mélodie M

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 06:00

 

 

Pour Symphonie amoureuse, défi n° 32 de la Ruche des beaux mots lancé par abeille50

 

Partition immaculée, le drap de satin blanc n’attendait qu’elle. Eve comme au premier jour, tentatrice, s’y étend comme une clé de sol. Donnant le la, elle tend les bras vers son amant. Sa voix est une douce mélodie aux oreilles de l’homme. Adam, tenté, chef d’orchestre pour une symphonie amoureuse, il tend les doigts et joue sur son corps de femme, la plus belles des musiques. La main par petites touches pizzicato donne toutes les notes. Tendue comme une corde de violon, la soliste soupire toute en nuance, tentatrice. Le chef rose-partition-musiqued’orchestre imprégné par la musique la rejoint sur la partition où les

 notes s’impatientent.

Unis tel une double-croche, à l’unisson, les amants s’évadent dans un accord parfait, ballet de l’amour, douce mélopée où le rythme va crescendo rompu par quelques points d’orgue. Chant d’une romance, quand les cœurs marquent le tempo, quelques mots d’amour pour refrain, la symphonie s’élève allegro et le concert privé se termine en apothéose. Après le silence de la surprise, le chef d’orchestre salue la soliste par de doux baisers apaisant et des mots tendres prononcés en sourdine.

 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 17:57

 

Sur mon carnet Moleskine, la plume glisse.

L’encre bleue, de boucle en courbe, dessine mes mots.

Maudits ! De mes mots dits elle fait une histoire.

Des mots criés, noyés de larmes, de bonheur ou d’espoir,

Bleuissent la page  ivoire et pansent mes plaies au cœur.

Inspiration, source de l’encre bleue intarissable

Jusqu’au point final posé.

Inspiration qui se nourrira de mes maux, de mes rêves

Pour la page blanche suivante :

Tourner la page. Date du jour …

 

 Défi de la ruche des mots, Thème proposé par  abeille50

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 05:00

Défi n°34 de la Ruche de beaux mots, Thème sur l’ homonymie, créé par abeille50

 

 

Pour aller à la fête, il traversa l’allée.       
Faites-donc lui dit le porc qui se rendait au port.

Par monts et par vaux, un veau cherchait du lait.

Ah ! Qu’il est laid, dit-il en croisant l'homme coiffé d’un heaume.

Mauvais signe, au milieu du champ,

Le cygne lance son premier chant.

« Pouce, je passe », dit la jeune pousse,

Quand la patte de l’animal marque de son empreinte

Le milieu du gué qu’elle emprunte.

La pâte à pain lève doucement,

tandis que le gai boulanger enfourne les miches à l’ombre du pin parasol.

Le boucher un peu tire-au-flanc mange une part de flan.   

Entre deux bouchées il entonne une comptine :

« Il était une fois,

Une marchande de foie,

Qui vendait du foie

Dans la ville de Foix.

Elle se dit, ma foi,

C’est la dernière fois

Que je vends du foie

Dans la ville de Foix.»

 

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 12:44

Défi n°35de la Ruche de beaux mots, créé par abeille50

 

 

Au delà de la ligne bleue des Vosges, vivait Véronique. Avec sa sœur Eglantine, elles aidaient leur mère à tenir l’auberge « Aux volets bleus » dont la spécialité était la truite au bleu.

Véronique était un vrai cordon bleu mais fleur bleue, elle aimait à rêvasser.

Avant le début du service elle vérifiait que tout était en ordre dans la salle. Les assiettes en faïence bleue étaient alignées sur de belles nappes blanches immaculées passées au bleu. Au milieu des tables, de petits bouquets de chardons bleus mêlés aux fleurs de saison donnaient une note champêtre.  

 Véronique s’octroya une petite pause avant le coup de feu.  Assise devant la cheminée, le persan bleu sur les genoux elle se permit quelque rêve bleu.

Elle rencontrait un prince au sang bleu. Dans ses bras elle s’envolait dans une valse de Vienne au bord du Danube bleu. Admiratif, il plongeait son regard bleu cobalt dans les yeux bleu pervenche de Véronique…    
Le bruit de l’ouverture de la porte de la salle la fit revenir à la réalité. Trois grands gaillards entrèrent en riant. En tenue de soldats ils portaient le béret des Casques bleus. L’un d’eux, le plus grand, le plus massif, aux yeux bleu turquoise qui  avait une barbe bleue, souriait de toutes ses dents en la regardant.  

Elle retourna dans la cuisine où sa soeur bleue de froid se réchauffait devant la grosse cuisinière. Curieuse, Eglantine qui avait aperçu les soldats lui demanda comment ils étaient.     
En rougissant, Véronique répondit par un haussement d’épaules.

 

 

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Le jardin de Mélodie

Toi, l'ami qui vient me lire,

Ici, tu es libre.
Tu peux juste passer le long de la clôture,
entrouvrir la petite porte,
ou bien venir t' asseoir sur le banc,
Coin-de-jardin.JPG t'imprégner des senteurs fleuries
des arbres de l'amour et de l'amitié,
des fleurs parfumées
De tendresse, de plaisir et de douceur
Reste, je te rejoindrais
à l'ombre des arbres
pour te donner la quiétude et la sérénité,
et si tu es bien, accepte quelques fleurs... 
Mon ami Sophocle,
ici tu verras comme
"il est doux de perdre la conscience de tes malheurs",
dis moi quand tu seras de passage!
Juste un signe qui sera
une graine de bonheur dans mon jardin! 

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